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Voyage aux Etats-Unis été 2014

12 août 2014

Lundi 11 août et mardi 12 août

L’éternel retour

 

Pour notre dernière journée, nous avons visité le musée de l’air et de l’espace de Washington. C’est l’un des plus visités au monde. Je le confirme car nous étions entourés de centaines de touristes asiatiques qui ont l’air d’aimer être dans l’espace (plutôt que dans leur pays pour les Chinois ?).  On a vu tous les plus grands « monuments » de l’aviation : le premier avion des frères Wright, le spirit of Saint Louis, la capsule d’Apollo 11… Bref, tout ce qui volait était là sauf les Roms (désolé mais c’était trop tentant…).

On était donc prêt à voler à notre tour. Direction l’aéroport. C’est la troisième fois qu’on prend un avion pour retourner à Francfort. La première, on venait de Russie et à cause du volcan islandais, on a fini à Amsterdam, la deuxième, on venait de Lisbonne mais il y avait une grève et on a pu rentrer seulement le lendemain donc la troisième… Selon l’adage qui veut que quand tu es de la loose, tu es de la loose, l’avion qu’on devait prendre était en panne. 2h00 de retard, changement d’avion et finalement on est parti… Le vol fut turbulent à l’extérieur de l’avion et calme à l’intérieur car tout le monde dormait sauf Cécile et moi… On est donc arrivé à Francfort un peu crevés…

A la maison, nous avons découvert que les douaniers américains nous avaient laissé un petit souvenir. Tous les cadenas de nos valises avaient été découpés et ils avaient laissé un mot pour expliquer qu’ils les avaient fouillées avec toute la délicatesse qui les caractérise. Deux tasses de pétées et un mug explosé dans les valises. Un charmant cadeau de départ… Ils ont même ouvert l’emballage d’un calendrier d’Edward Hopper au cas où on aurait dissimulé une ceinture d’explosifs entre les pages. A moins qu’ils aiment aussi ce peintre et qu’ils voulaient admirer les tableaux. Dans ce cas, difficile de leur en vouloir…

Voilà c’est fini. Merci encore à tous ceux qui nous ont suivi et pour conclure sur une pensée philosophique :

« Ca fait du bien de partir mais ça fait aussi du bien de rentrer. »

Les photos de ces journées se trouvent à la toute fin de la page.

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11 août 2014

Dimanche 10 août

Puisqu’il faut partir…

 

Belle journée aujourd’hui qui a commencé par un brunch (on est dimanche et le brunch est sacré ici quand on sort de l’église ) dans un resto du coin avec un buffet délirant de plats mexicains, chinois, américains et de pâtisseries et autres gâteaux à volonté. Sans compter que café et champagne mélangé à du jus d’orange étaient aussi servis à l’infini. C’est donc dans un état parfaitement affuté que nous sommes allés visiter le grand musée d’art de Washington. Un musée immense qui contient un nombre incroyable de chefs d’œuvre. On a pris notre temps pour les admirer.

Puis, une petite ballade pour faire courir nos fauves mais il faisait une chaleur écrasante. On a de plus en plus de mal à supporter l’air extérieur car comme tout est climatisé ici (et je dis bien tout, ce qui prouve à quel point les Américains s’intéressent à l’écologie…), on s’habitue à cette légère fraicheur permanente qui rend difficile les sorties extérieures à 84° (soit 29 pour nous).

On s’est donc rabattu sur le musée de l’histoire américaine. Un musée ludique avec des camions, des trains, des bateaux, des drapeaux américains, de la guerre, de l’électricité… Bref, d’un peu tout et c’était amusant.

Demain est le grand retour. Les enfants ont hâte de retrouver leur quotidien car ça fait longtemps pour eux qu’on est parti maintenant. Paul ne veut plus entendre parler de hamburgers et c’est une victoire pour nous à tempérer quand Clément s’est mis à pousser des cris d’effroi quand on lui a dit que Mac Do c’était fini pour un bon moment…

On part demain à 22h00 pour arriver mardi à 12h00 à Francfort et rentrer directement chez nous. Merci à tous ceux qui nous ont suivis. On vous embrasse tous et on a hâte de vous voir. On mettra un dernier message mardi soir.

Demain, on a encore la journée entière avant de partir alors on va aller visiter le musée de l’air et de l’espace pour nous préparer psychologiquement à ce long vol…

10 août 2014

Samedi 9 août

Oh, say, can you see ?

 

Aujourd’hui, nous avons approfondi notre intégration dans notre nouveau pays. La visite du Capitole débuta par un petit film édifiant qui nous démontra à quel point notre pays est supérieur aux autres. Puis nous avons visité ce lieu sacré de la démocratie avec un guide obligatoire qui ne parlait qu’Anglais (la langue de la liberté). Bon, les enfants se sont sévèrement ennuyés sauf quand on leur a expliqué le tableau montrant le baptême de Pocahontas au cœur de la coupole du Capitole. Un tableau de 10 mètres sur 5 que le public semblait admirer au plus haut point et qui représente Pocahontas ??? Les Etats-Unis sont le pays de la liberté mais pas du bon goût… Car toute la déco du Capitole est de cet ordre, il y a de vrais efforts à faire pour moderniser tout ça mais Cécile n'est pas du tout de cet avis et me reproche mon côté franco-français un peu râleur sur les bords...

Dans notre nouveau pays, on ne rigole pas et on a bien raison. Avant d’entrer, on avait acheté quelques produits de première nécessité (dentifrice et chips) mais impossible de passer les contrôles de sécurité avec ces produits potentiellement dangereux pour Pocahontas qui était allergique aux acides gras et avait les dents cariées. Il ne restait plus que deux solutions : soit on s’empiffrait de chips à 10h00 du matin et ensuite on se lavait 422 fois les dents chacun avec les doigts, soit je balançais tout à la poubelle… Mais, dans mon pays, on est toujours plein de ressources aussi je décidais de dissimuler le sac derrière un mur en espérant bien qu’aucun de mes compatriotes n’oserait voler ces denrées symbole d’hygiène et de démocratie.

Après le Capitole, nous avons visité la superbe bibliothèque du congrès. C’est la plus grande bibliothèque du monde (750 millions de documents), véritable symbole de progrès et de liberté.

Ces visites durèrent bien deux heures trente et quand je retournais voir si mon sac était toujours là… Personne n’y avait touché. Dans mon pays, on respecte la propriété privée. On a pu manger nos chips et avoir les dents propres ce soir.

Puis, toujours pour célébrer notre pays, nous avons visité l’American museum of arts, composé uniquement d’œuvres américaines. On va dire que tout n’était pas toujours intéressant mais il y avait une galerie composée de portraits de tous nos présidents. Ceux représentant George Bush père et fils valaient le détour… Heureusement, il y avait une autre galerie consacrée à l’art contemporain nettement plus convaincante…

Pour célébrer nos racines, nous avons mangé dans un pub irlandais des fish and chips pour changer.

Bref, une belle journée qui montre à quel point nous avons eu raison d’adopter ce nouveau pays.

9 août 2014

Vendredi 8 août

La longue marche

 

On a une spécialité quand on arrive dans une nouvelle ville. On la découvre à pied. A Philadelphie, par exemple, c’était plutôt agréable. A Washington, c’était du suicide car la capitale d’un pays gigantesque ne pouvait que l’être aussi… Pourtant, ça semblait tout petit sur la carte et Cécile, géographe émérite, nous rassurait sur l’échelle.

On est donc parti de bon matin plein de fougue visiter un « petit » musée à côté avant de commencer notre « petite » promenade. Direction Georgetown, quartier huppé de la ville puis traversée du Potomac, le cours d’eau rieur qui traverse Washington et qui est 6312 fois plus large que la Moselotte (j’ai mesuré) sur un pont infini. On est arrivé à l’autre bout épuisés. Quelques rues plus loin (soit 3 kilomètres après), on est tombé sur le monument d’Iwo Jima ou plutôt il nous est tombé dessus tellement il est gigantesque. Les personnages font bien 10 fois la taille normale. Spectaculaire. Il faisait une chaleur écrasante. Pour dérider l’atmosphère, j’ai bien essayé un « Iwo Jima mon awour » mais sans grand succès car les enfants avaient chaud, faim, soif, étaient fatigués, avaient mal les pieds (les deux) et Cécile sous le soleil prenait une jolie teinte écarlate…

Donc direction le cimetière… Arlington est un cimetière militaire où reposent des dizaines de milliers de vaillants combattants américains (et leurs épouses qui se font enterrer avec eux mais plus tard, cette tradition séculaire d’enterrer la veuve avec le mari décédé est malheureusement passée de mode ici). Trouver la tombe de Kennedy fut donc une longue quête qu’on acheva dans un état proche de celui de JFK après sa visite touristique de Dallas. Une petite pause en direction de la tombe du « soldat mystère » (dixit Clément) où on a assisté à une relève de la garde (en fait du garde car le type qui gardait était tout seul et tout rouge tellement il avait chaud). Ce fut un spectacle parfaitement réglé où il fallait se lever et se taire. Il y avait bien 200 personnes et un silence de mort sauf une petite voix qui ne pouvait s’empêcher de tout commenter… Il est très difficile de faire taire Clément, vous l’avez compris…

Direction le Lincoln Memorial et comme m’a dit un touriste breton avec qui j’ai discuté :  « Ils aiment bien les piliers grecs les Américains. » Fine et très juste analyse du monument que je qualifierais pour ma part de monumental. Puis direction le mémorial du Vietnam, puis celui de la Corée (très spectaculaire) puis l’obélisque gigantesque, puis la Maison Blanche. Tout ça en une phrase et plus de deux heures de marche…

Les enfants jouaient au loup devant la Maison Blanche. Les flics jouaient à faire peur aux touristes trop intrépides qui essayaient de tester les grilles de la baraque de Barack (désolé).

Retour à l’hôtel en fin de journée, on était explosé comme un membre d’Al Qaida qui visiterait Washington.

Dîner au Shake Shack (chaîne de fast-food ultra hype ici mais on n’a pas trop compris pourquoi).

Direction la piscine pour les enfants et moi, le bain pour Cécile (elle a des goûts plus simples…). Là on a fait la connaissance d’un couple d’Américains et de leur fils John. La dame et le petit Johnny étaient raccord car ils faisaient chacun bien dix fois le poids d’un être humain normal… Et la dame avait de l’oreille et du goût car après quelques phrases prononcées, elle me dit : « Are you English ? ». Mon accent tout pourri lui rappellerait celui d’un Anglais ? J’en suis tout fier. Du coup,  j’ai joué avec les enfants et John à s’envoyer une petite balle en plastique. Adieu le mythe de l’enfant de 6 ans, petit être fragile. John a une force de taureau et envoyait la balle avec une telle force que les enfants se planquaient dans l’eau et moi je priais pour ne pas me faire décapiter si par malheur je la ratais. Dès tout petits, les Américains sont plus forts que nous…

8 août 2014

Jeudi 7 août

La vie américaine

Aujourd’hui était une journée de transition puisque nous sommes partis de Lancaster pour arriver à Washington (soit 2h30 de route).

Les Américains adorent leur voiture et Cécile en a pris en photos quelques unes sur l’autoroute histoire de passer le temps.

A mi-chemin, on s’est arrêté dans la banlieue de Baltimore pour déjeuner. Coup de chance, on est allé au « Cracker barrel » (aucune idée de la traduction…). Un resto typiquement américain version prolo avec des jeunes obèses et des vieux en déambulateur. Il faut voir à quoi ressemblent les vieux ici et leur triste état pour comprendre l’intérêt de la sécu… On a mangé pour pas cher des plats énormes et j’ai pu goûter un « meatloaf » (un pain de viande typique). L’ambiance était là, à peu près 3500 décibels, tant les gens hurlent pour se parler ici donc on a fait pareil. C’était sympa.

Arrivés à Washington, on a rendu la voiture qu’on avait louée à l’homme le plus désagréable du monde, un sosie de Samuel L Jackson qui ne s’exprimait que par grognements…

L’hôtel ici a une piscine ! Donc les enfants n’avaient encore qu’une envie, c’était d’y aller et d’y rester pour toujours (dixit Clément). On a réussi à les soudoyer pour en sortir à force de promesses de pizzas pour le repas. On a donc mangé italien à côté de cinq flics de Washington qui faisaient leur pause diner. On n’a pas pu les prendre en photos mais c’était étonnant.

Demain, on reprend notre bâton de pèlerin de touristes pour aller visiter les grands musées de la ville.

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7 août 2014

Mercredi 6 août

Mes meilleurs Amish

 

Aujourd’hui fut la copie conforme d’hier : ponts couverts et Amish (la pluie en supplément le matin). On a donc approfondi nos connaissances sur la région et fait un tour gastronomique des spécialités qui font déplacer des foules de touristes américains qui sont déversés par cars entiers dans les villages du coin.

Ces villages dont un s’appelle poétiquement « bird in hand » (un oiseau dans la main) proposent tous le même genre de boutiques : des « quilt » (patchworks traditionnels amish) tous fabriqués en Inde et objets célébrants la gloire de Dieu, tous fabriqués en Chine. Et ce même dans les boutiques tenues par les Amish qui certes ne savent pas utiliser un Iphone mais ont bien compris la mondialisation…

Autant dire que notre quête de souvenirs typiques fut réduite à néant, c’est pourquoi on s’est rabattu sur la nourriture qui, au moins elle, est locale…

En parlant de tourisme culinaire, ce soir, on a mangé dans un Steackhouse où j’ai pris un T Bone Steack, un des mets que je voulais manger ici. Mais le constat fut un peu amer. La viande de notre boucher, rue du Canton à Remiremont, est meilleure. Comme quoi…

Demain nous quittons la campagne pour rejoindre la civilisation, la capitale Washington à la grande joie des enfants car comme a dit Paul :

« Quand on a vu un pont couvert, on les a tous vus». C’est un peu vrai pour les Amish aussi.

6 août 2014

Lundi 4 et mardi 5 août

Sur la route des Amish

Deux jours en un message mais il faut dire que lundi fut une journée de transition. Départ de l’hôtel de Phiadelphie (avec des sanglots dans la voix et du chlore encore sur la peau, les enfants ont dû quitter la piscine…). Location de voiture. Moi qui rêvais de conduire une Buick, une Cadillac, une Mustang les cheveux au vent en chantant « born to be wild », je me retrouve avec une voiture suédoise (une Volvo) qui nous ramène à des vacances précédentes…

Enfin, conduire une voiture automatique (une première pour moi) c’est aussi simple que de conduire une auto-tamponneuse à la fête foraine. Simplement, il faut éviter les chocs. Mais on a un GPS, la clim, les enfants qui s’ennuient à l’arrière et se battent donc on est paré.

On est arrivé à Lancaster, petite ville très américaine charmante. A notre surprise, les locaux ont un accent tout à fait clair (à Philadelphie, ils ont un micro climat qui les rend incompréhensibles ?).  L’hôtel est superbe (voir photos) mais sans piscine (déception générale). On s’est promené dans Lancaster en arrivant mais le lundi, ça ressemble à Nancy tout est fermé…

On a déjà croisé quelques Amish sous les cris effarés des enfants qui ont longtemps pensé que c’était des acteurs… On a mis vraiment du temps à les convaincre du contraire. Mais comment peut-on vivre sans Wii, sans Nintendo DS, sans internet et sans télé ? Le mystère est total pour eux et ils les regardent maintenant avec une certaine défiance. D’autant que j’ai dit à Paul que je l’avais inscrit pour un séjour de quinze jours dans une ferme amish… Il est devenu blême. Quant à Clément, je lui ai expliqué que les vieux amish, on les appelait des Papish et les vieilles, des Mamish. Quant au mot Amish, il se traduisait en Français par Copainsh. Du coup, il rajoute des « sh » à tous les mots dès qu’on en croise…

Aujourd’hui, on a fait un long périple en voiture où de sauts de puce en sauts de puce, on est allé de pont couvert en pont couvert. C’était le rêve de Cécile. Elle était Meryl Streep, j’étais Clint Eastwood, les enfants, des démons râlants sans cesse. On y était presque.

Etonnamment, l’Amish n’est pas un être barbu habillé comme Charles Ingalls dans la Petite Maison dans la Prairie en voie de disparition ou de simple folklore pour touristes français (on a fait la connaissance d’une famille de Montfermeil à un pont couvert qui faisait le même périble que nous et que l’on retrouvait régulièrement de pont en pont). Il y en a partout, de véritables nids tous en calèche (Ouuuaaah, une calish hurle régulièrement Clément dans la voiture) qui avancent tranquillement sur toutes les routes du coin. C’est plutôt étonnant. Mais comme toute espèce originale, ils sont difficiles à photographier et hostiles à la caméra. Par contre, ils ne sont pas ennemis du tourisme car ils vendent tout un tas de produits fermiers tout le long de la route principale qui traverse leur coin.

Ils ont tout un tas de règles étranges et quand on a vu un magasin de robes amish, Clément s’est exclamé :  « Ouah, comme c’est moche, même maman ne porterait pas ça ! ». C’est dire…

4 août 2014

Dimanche 3 août

Rocky VII

 

Le petit déjeuner à l’hôtel est assez copieux : scones, begels, pain grillé, pain perdu, beurre, confiture, gaufres, muffins, saucisses, omelette, bacon grillé, yahourts à boire, café, jus de fruits. Aussi, on est parti le cœur léger, le ventre plein et un peu nauséeux vers le Museum of Arts de Philadelphie.

Je vous épargnerai la longue liste de peintres français encore présents ici (mais décidément, il reste des tableaux en France ?), la reconstitution grandeur nature d’un cloître provençal, d’une chapelle italienne, d’un temple hindou, d’une maison de thé japonaise, tout ça avec les éléments d’origine à l’intérieur de ce musée gigantesque. Car ce musée est aujourd’hui surtout connu pour son entrée monumentale avec de très nombreuses marches. Un indice ? Chantez avec moi !

Tata tatata tata, ta tatata ta, tatataaaa tatataaa…

Vous avez sans doute reconnu l’air inoubliable de Rocky, cette série de films où chaque fois que Stallone se met à courir, on entend cette musique et il finit son jogging accompagné de 500 personnes qui l’acclament (de manière annexe c’est ce que cherche à faire Cécile quand elle court sur la voie verte mais avec un petit succés pour l’instant). C’est donc là que les scènes ont été tournées et il est très marrant de voir tous les touristes à peine arrivés en bas des marches se ruer vers le haut de l’escalier puis  sautiller les bras levés, victorieux. Ridicule ? Certes… Mais on a fait courir les enfants et je n’ai pas pu m’empêcher de les accompagner. Ces scènes ont d’ailleurs été filmées par mon Adrienne et on les montrera à notre retour.

Visite du musée Rodin nettement plus calme mais avec cette question lanscinante. Comment est-ce possible que la majorité des sculptures de Rodin se trouve à Philadelphie à tel point qu’ils ont construit un musée exprès pour elles ? Mystère…

On a mangé dans le fameux marché les fameux cheese steack de Philadelphie qui ne sont pas si fameux que cela.

Ensuite grande promenade dans un quartier chic de la ville (qui s’avère beaucoup plus grande que ce qu’on pensait au début) et retour à l’hôtel et à la piscine…

Enfin dîner mexicain. Force est de constater qu’à New York, on comprenait tout le monde et tout le monde nous comprenait. Ici tout est plus compliqué. Ils ont un accent vraiment américain, on les comprend à peine et c’est réciproque. Ca promet puisque demain nous quittons Philadelphie et partons au pays des Amish…

Les photos arriveront demain car tout le monde s’est endormi…

3 août 2014

Samedi 2 août

« C’est quand qu’on rentre à l’hôtel ? »

 

Aujourd’hui, le temps était mitigé, l’humeur des enfants aussi car leur seule et unique préoccupation de la journée était de rentrer à l’hôtel pour aller à la piscine…

La visite de la fondation Barnes se passa plutôt bien.  Il y a plus de 150 tableaux de Renoir dans ce musée, un record mondial, sans compter des Cézanne, des Monet, des Van Gogh, des Seurat, un sublime Toulouse Lautrec… Bref on est à Paris, au musée d’Orsay…

On frise presque l’indigestion d’impressionnistes. Clément se mua même en critique d’art :

« J’aime pas Renoir, c’est trop épais et j’aime pas Van Gogh, c’est tout mou quand il dessine les maisons. »

Une analyse pas si idiote que ça… D’autant que Clément avait décidé de tout voir en noir : 

« Saint Sébastien, il se prend toujours des flèches. C’était pas cool sa vie. »

En arrivant dans une salle où il y avait deux crucifictions :

« Jésus s’est fait crucifier deux fois. Il n’a vraiment pas de chance. »

Paul a résumé la visite : « C’est quand qu’on rentre à l’hôtel ? »

On ne céda pas si facilement.

On trouva la foule à Philadelphie. Les gens s’agglutinent dans un immense marché couvert où il n’y a que des choses à grignoter. Des cookies, des cheese steack (spécialité de Philadelphie), des huitres, des sushis, des bonbons, des crêpes, des nouilles chinoises, tout ce qui peut se manger (ou pas, vu l’aspect de certains aliments) se trouve dans ce marché bondé. On a même vu nos premiers Amish qui tenaient un stand mais on en reparlera dans quelques jours… Bref, difficile de ne pas craquer pour des cookies…

Puis, on a visité le quartier historique : Benjamin Franklin, George Washington… On a fait tout le parcours des touristes moyens ici. C’était fatigant mais le quartier est joli. Surtout, on a suivi un groupe de touristes Sikh (si, si, ça existe…) qui ont fasciné les enfants. Les plus jeunes Sikh n’ont pas le droit de porter un turban mais un tissu qui ressemble à un bas sur la tête. Ca n’a pas manqué :

« Papa, pourquoi ils ont un slip sur la tête ? » me demanda Clément. Et me voilà parti, épaulé par Cécile, dans des explications approximatives sur la culture et les mœurs sikhs.

« Humm, fit Clément peu convaincu, et c’est quand qu’on rentre à l’hôtel ? »

En fin d’après midi, leur vœu le plus cher fut exaucé et on alla se reposer à la piscine.

On a mangé ce soir des pizzas géantes dans un resto. C’est vrai qu’elles étaient bonnes mais quel dommage que les Américains adorent les endroits bruyants. Le niveau de décibels était tellement élevé du fait de l’acoustique catstrophique du lieu que je n’entendais pas ce que me disait Clément en face de moi. Paul, lui, dévorait sa pizza religieusement. Du coup, on a mangé tranquille…

2 août 2014

Vendredi 1er août

Vendredi 1 août

 

Train, Philli and rain

 

Ca y est. Nous avons quitté New York et nous sommes à Philadelphie.

Je passerai sur les désagréments d’un voyage en train dans une ville surpeuplée, avec un chauffeur de taxi qui ne sait pas où est la gare ( ?!!), des valises énormes, un train en retard… Bref, on est arrivé à Philadelphie en début d’après midi.

En débarquant, on a été stupéfait. Philadelphie est une petite ville (enfin si on peut dire) qui est étrangement calme et peu peuplée. On a pu aller à l’hôtel proche à pied sans être sans cesse bousculés, sans les bruits de klaxons permanents, les sirènes hurlantes, les travaux incessants de New York. On avait presque l’impression d’être à Remiremont…

D’autant que l’hôtel que l’on a réservé est superbe et en plein centre ville… Même Paul peu prompt à s’enthousiasmer (l’adolescent pointe le bout de son acnée…) s’extasia sur l’hôtel. On s’installa tranquillement.

Il se mit à pleuvoir mais l’hôtel a une piscine intérieure et un grand jacuzzi à 102° Farenheit (je ne sais pas combien ça fait pour nous mais c’est très chaud…). Donc on a pu s’égayer tranquillement. Juste à côté, il y  une salle de musculation et on a pu finir de sculpter nos corps d’athlètes déjà quasi parfaits… On s’est bien amusé à courir sur les tapis de jogging pendant au moins une minute… On allie donc culture intellectuelle et physique…

« Mens sana in corpore sano, c’est de l’Anglais, me demanda Paul au resto tout à l’heure.

- Non, c’est du latin. Allez, finis ton hamburger de 2,5 kilos, lui répondis-je. »

Par contre, la serveuse, une blanche très américaine qui nous a servis, avait un accent totalement incompréhensible pour nous. Voilà un sujet à creuser demain.

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Voyage aux Etats-Unis été 2014
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