Lundi 28 juillet

La force de l’habitude.

Ca y est. On a trouvé nos marques et notre rythme. On ne s’étonne plus des buildings, de la foule, du bruit, des gens. On utilise le métro sans plan. Bref, on est à New York comme des truites dans la Moselotte.

Donc on a fait comme d’habitude. Visite de musée le matin et promenade l’après midi.

Visite du Museum Of Modern Art (appelé finement MOMA) où les demoiselles d’Avignon nous ont fait un clin d’oeil, où la Joconde à moustache de Duchamp (appelée LHOOQ, les enfants ne s’en sont pas remis…) nous a fait son plus beau sourire, où les paysages de Van Gogh se sont éclairés sur notre passage… Encore un musée d’œuvres françaises extraordinaires et on s’y habitue.

Toutefois, les Américains peuvent encore nous surprendre. Ainsi, à une station métro profonde, on prend un ascenseur pour sortir et quelle surprise de voir un homme assis protégé par deux petites barrières jaunes dans l’ascenseur et dont le métier est d’appuyer sur les boutons. Il monte et descend sous terre toute la journée.Un liftier du métro ou un damné de la terre ? En tout cas, une occcupation digne des plus belles heures du travail inutile soviétique…

Greenwich village est un quartier en plein cœur de Manhattan étonnament tranquille (mis à part la circulation, les travaux permanents, la foule grouillante, les sirènes hurlantes des pompiers…) qui propose même des petits parcs où de grands panneaux indiquent qu’il s’agit de « quiet places » (des lieux où on doit faire le silence, un luxe dans cette ville) et un autre parc où des joueurs d’échec enchaînent des parties frénétiquement. On a bu un coup au café Reggio où on a tourné une scène de Serpico et une autre du Parrain II. La routine, je vous dis. C’est dans ce quartier charmant que nous avons passé l’après midi et la soirée.

Voilà une journée bien banale pour nous autres, les New Yorkais…

Dernière minute : Clément vient de nous informer que demain il ne parlera pas sauf pour demander des choses importantes : manger des pancakes, des gaufres, des glaces, des hotdogs, des milkshakes, des hamburgers (liste non exhaustive en cours…). Ca promet…

Comments

[didier]

"on est à New York comme des truites dans la Moselotte"



C'est mieux que d'y être comme des enfants dans la Vologne.