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Voyage aux Etats-Unis été 2014
25 juillet 2014

Jeudi 24 juillet

Cette fois on y est

 

  C’est tout requinqué que ce matin nous sommes partis à la découverte de la ville. Et là on ne s’est pas planté. Le métro bruyant et étouffant comme dans les films, Time Square bruyant et surpeuplé comme dans les films, une nuée de taxis jaunes bruyants comme dans les films, des buildings gigantesques qui étouffent par leur masse et leur hauteur infinie comme dans les films… Bref le principe est assez simple. On découvre une ville que l’on a l’impression de connaître tant on l’a vue dans les films… Et c’est assez enthousiasmant cette déroutante familiarité.

  Pourtant, il y a des surprises. On est allé dans un magasin de jouets gigantesque avec les enfants. Car pour reprendre un énorme cliché, tout est géant ici (les rues, les immeubles, les magasins, les voitures, les portions de nourriture, les gens…). Et à l’intérieur, il y avait une grande roue, une vraie ( ?!). On y est allé avec Clément. C’était totalement surréaliste de tourner dans ce magasin à 20 mètres de haut… D’autant que dès que l’on parle à quelqu’un (ici l’employée du manège), il veut savoir d’où l’on vient. Et dès qu’on lui répond, il nous dit en Français :  « Comment allez-vous ? » qui semble être la phrase que tous les Américains connaissent. C’est aussi la seule, ce qui limite vite la conversation en Français. Mais c’est amusant.

  Pour découvrir la ville, il faut monter alors on est monté. On n’est pas contrariant comme touristes. Direction un building prêt du Rockfeller Center qui s’appelle « Top of the Rock ». 63 étages dans un ascenseur qui monte en 30 secondes. C’est comme si on vous filait un coup d’air comprimé dans les oreilles. On arrive en haut stupéfait et avec un acouphène. Mais la vue était extraordinaire, littéralement incroyable (voir les photos, c’est plus parlant…).

 Pour manger, il faut acheter des hotdogs à des vendeurs ambulants alors on en a achetés. On n’est pas contrariant comme gourmets. C’était pas cher, pas bon mais les enfants ont adoré. On a trouvé notre repas pour tous les midis. Et c’était trop cool de manger dans la rue comme des New Yorkais ou comme des touristes. Bref, comme tout le monde.

 Pour visiter les musées, il faut acheter le New York pass, une carte qui permet de rentrer partout pour beaucoup moins cher, alors on l’a acheté. Cette carte permet aussi d’entrer en priorité dans les musées sans faire la queue. C’est donc fièrement et surs de notre bon plan que nous sommes allés visiter le museum d’histoire naturelle qui était bondé. Mais comme tout le monde a ce pass, nous avons dû longuement faire la queue avec d’autres gens tout aussi dubitatifs que nous sur notre bon plan. D’autant que les guichets du musée étaient tenus par les femmes des douaniers de l’aéroport. Elles étaient d’une lenteur spectaculaire, partaient sans cesse discuter avec leurs copines qui laissaient tomber elles aussi leur guichet ou elles se dissimulaient derrière leur ordinateur pendant 5 minutes… La productivité américaine est un mythe. Les employés sont aussi efficaces et concernés que les Russes. On a testé, ils ont exactement la même attitude (en plus polis néanmoins). C’est spectaculaire… Quant au musée en lui même, c’était peu convaincant mais les enfants étaient eux plutôt convaincus. C’est le principal pour aujourd’hui.

 Après une toute petite promenade dans Central Park, on est allé dans un resto manger des hamburgers faits maison (cela semble une spécialité américaine on dirait…) mais qui étaient là aussi très bons. Comme quoi, tout est possible.

  En rentrant à Harlem, à un passage piéton, un jeune homme caractéristique du quartier (dreadlock et casquette) se met à me faire la conversation ( ?!). On parle du temps puis il s’aperçoit qu’on est pas du coin (il y a tout de même quelques indices physiques…). Je lui dis qu’on est Français.

« Comment allez-vous ? » me dit-il aussitôt en Français.

« Bah pas mal. » je lui réponds à propos.

Puis il demande à Paul s’il est fan des New York Yankees. Paul me regarde stupéfait. Ils portent tous les deux la même casquette (Paul en a acheté une parce qu’il la trouvait jolie mais n’avait compris que c’était le sigle d’une équipe de baseball). Bref on a marché ensemble en discutant avant qu’il rejoigne des copains à lui assis sur des escaliers devant une maison et qu’il nous souhaite une bonne soirée. C’est aussi cela Harlem. C’est plus impressionnant que ce que c’est réellement. Enfin j’espère.

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Commentaires
D
« Comment allez-vous ? » me dit-il aussitôt en Français.<br /> <br /> « Bah pas mal. » je lui réponds à propos.<br /> <br /> <br /> <br /> Je dirais même : à bon escient. Ne sois pas modeste.
M
Comme cela fait plaisir de voir toute la petite famille déjà si américaine. On voit que vous y êtes et que la culture cinématographique vous est d'un grand secours. Continuez à nous émerveiller. Bises.
T
Salut NY<br /> <br /> Tu diras à Paul que Zlatan joue pas à NY. Je ne trouve pas les photos<br /> <br /> Bises
Voyage aux Etats-Unis été 2014
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